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Henry Lawton est plus gourmand

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Henry Lawton connaît un tout autre début de saison que l’an passé. Blessé au genou, il avait dû attendre fin avril pour mettre un premier dossard en 2022. Cette année, il compte déjà deux Top 10 en février après autant de courses disputées (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai de bonnes sensations. Je suis vraiment optimiste pour cette saison. Je suis sur la bonne voie”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo après le Grand Prix du Pays d’Aix.

Le rapide Britannique était la carte maîtresse d’AG2R Citroën U23 Team en cas d’arrivée groupée samedi à l’occasion de la première manche de la Coupe de France N1. “C’est parti vite. Je devais mettre le moins de coups de pédale possible en début de course”. Alors que ses coéquipiers ont été très remuants pendant toute la course, c’est un peloton groupé qui s’est présenté au pied de la sixième et dernière ascension du circuit de Puyricard, la Cride. “C’est monté vite. Mon objectif était de passer la dernière bosse avec les premiers pour être présent dans le final. C’est ce que j’ai réussi à faire. Je suis le dernier à basculer dans le groupe de tête, on était une quinzaine. C’est un peu revenu dans la descente. J’ai fait une très belle course jusqu’à un kilomètre de l’arrivée”. Mais il a été débordé dans le dernier kilomètre. “Il n’y avait pas trop d’organisation, aucune équipe n’avait plusieurs mecs pour rouler. C’était difficile à lire. Je n’ai pas osé remonter dans le vent. C’est ce qui m'a coûté la victoire, je pense. Mais ce n’est pas trop mal. Ça donne confiance”. 

Le vainqueur d’une étape du Tour des Deux-Sèvres 2022 assure s’être fixé de “beaux objectifs”, comme celui de lever les bras le plus possible. Il est dans sa dernière année Espoirs. “Je me mets pas mal de pression, mais de la pression positive. J’ai envie de faire le mieux que je peux. Je veux me donner à 110%”. À l’inverse des deux dernières années, il veut finir la saison sans regret. “Je n’étais pas assez gourmand, pas assez confiant”. Henry Lawton a travaillé ces derniers mois avec un psychologue et un préparateur mental. “J’ai aussi plus d’expérience, ça donne de la confiance”. La preuve à Puyricard.

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