Les coureurs vont casser le chrono à Altkirch

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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L'allure va être rapide, pour les contre-la-montre d'Altkirch au Championnat de France de l'Avenir, ce mercredi. Les coureurs sont en tout cas unanimes. "C'est un beau parcours de spécialistes, ça roule très vite. Il y a une belle partie roulante en début et fin, avec une bosse au milieu. C'est un beau circuit", commente Aubin Sparfel. Mais attention au piège. À mi-parcours, avant le retour sur la commune alsacienne, il y aura une bosse qui pourrait bien impacter le classement. "C’est un parcours qu’il ne faut pas sous-estimer. Sur le profil, ça a l’air plat. La bosse est quand même assez dure avec de forts pourcentages. L’approche est assez dure. Le haut de la bosse peut être très dur s’il y a du vent, de côté normalement. Le retour va être rapide mais à ne pas sous-estimer avec la bosse de la fin qui est dure", prévient Maxime Laymond.

Pour Baptiste Grégoire, elle n'est pas non plus anecdotique. Et même plutôt plaisante pour ses caractéristiques. "Il faut la gérer, la préparer. Elle me convient bien, ça permet de changer de rythme. Tout plat et long, c'est un peu monotone et j'ai tendance à m'endormir dans ces efforts". Théophile Vassal sent le piège. "Je trouve la bosse dure, ça va bien faire mal aux jambes, surtout avec tout le début où ça va rouler fort. Il y aura pas mal d’écarts là-bas, il ne faudra pas s’écrouler pour revenir jusqu’à l’arrivée". Mêmes craintes pour Artem Fofonov. "Elle n’est pas si longue, mais elle peut faire du dégât, c’est un coup à exploser". Puis les coureurs retrouveront une dernière montée à l'arrivée. "La dernière montée vers l’arrivée est super raide, ça va passer à l’impulsion, à la giclette, ça va être au mental pour les derniers 500 mètres jusqu’à la ligne", ajoute Théophile Vassal.

AÉRO ET BONNE GESTION EN MAITRES-MOTS

Malgré tout, un mot revient dans toutes les bouches à l'issue des reconnaissances. L'aéro risque de jouer un rôle majeur. "C'est pour spécialistes avec un aller-retour tout plat pour purs rouleurs où il va falloir rouler vite, avoir une bonne posture aéro car ça fera la différence". Pour Aubin Sparfel, "les spécialistes seront à leur avantage, même si la bosse peut être un endroit clé et retourner le truc". Il faudra aussi tenir la longueur. Car si pour les Espoirs, "c'est assez court" comme le pense Maxime Laymond, les Juniors sont eux moins habitués à dépasser les 20 kilomètres. "C'est une bonne gestion qui fera la différence, car c'est assez long. Ça va faire 27-28 minutes, il ne va pas falloir partir trop fort, ni trop en garder. J'ai tendance à partir un peu trop fort et m'écrouler en fin de parcours donc il ne faudra pas refaire cette erreur demain", raconte Baptiste Grégoire.

Aubin Sparfel a pris quelques repères grâce à son équipe de Decathlon AG2R La Mondiale. "J'ai rarement fait aussi long, mais avec Decathlon AG2R La Mondiale on a fait beaucoup de chronos par équipes donc je suis habitué à ces efforts assez longs. Je me souviens que l'an dernier on avait près de 40 minutes sur le Valromey, ça ne me fait pas peur". Pour les féminines aussi, ce n'est pas forcément courant. "Il est assez long, mais la deuxième partie passe quand même extrêmement vite avec le retour en léger faux-plat descendant. À la reco, il ne paraît pas si long mais demain ce sera différent surtout avec la belle bosse menant à l’arrivée où il faudra avoir encore un peu de fraîcheur. Il va falloir garder une certaine part de lucidité", pense Océane Mahé. Alors ce mercredi, il ne faudra pas trainer, car outre deux bosses, les coureurs vont filer.

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Portrait de Artem FOFONOV
Portrait de Baptiste GRÉGOIRE
Portrait de Maxime LAYMOND
Portrait de Océane MAHÉ
Portrait de Aubin SPARFEL
Portrait de Théophile VASSAL